Université de Nanterre
Université de Nanterre
étamorphose du geste Avec la collaboration de Philippe Ménard, chorégraphe
Dans son beau film sur Mai 68, Les amants réguliers, Philippe Garrel crée une mémorable séquence de danse. La révolution devient alors une fête, non pour en affadir le message, mais pour en souligner l’énergie joyeuse. La question du corps, de sa possible émancipation, est liée à Mai 68. Je voulais transfigurer des gestes «révolutionnaires», les sortir d’une pose idéologique et voir comment ils atteignent aussi à l’incandescence d’une expression intime.
À partir d’une iconographie de gestes de protestations, un groupe d’étudiantes et d’habitantes avec douceur et clarté est allé vers une révolution dansée.